Une pierre gravée est encastrée dans le mur ouest de l'église. Elle appartenait très certainement au premier édifice du XIème siècle. On peut y lire une très belle épitaphe du prêtre Pons Latil, décédé en 1148. (liens vers la fiche du ministere de la culture)

"L'an du seigneur 1148, le 3 des ides d'avril (11 avril), mourut Pons Latil, prêtre. Le temple a pris Pons, la fosse l'a repris. Toi, qui que tu sois, qui es ici, tu tomberas au pouvoir de la mort arrête-toi, lis, pleure. Je suis ce que tu seras; j'ai été ce que tu es; prie pour moi, je te le demande."

"ANNO DNI MC XLVIII. III ID APL. OBIIT PONCI LATIL SACERDOS PONII CEPIT TEMPLV QVEM FOSSA REC (ONDIT) QVISQVIS ADES QVI MORTE CADE (S) STA PERLEGE PLORA : SVM QVOD ERIS QVOD ES ANTE FVI PRO ME (PRE) CORORA."

Ce Pons Latil, prêtre, serait le nom de l'architecte de l'église d'Arpavon, mort pendant le cours des travaux qu'il dirigeait et auxquels lui-même avait mis la main comme simple ouvrier. Les mots cepit templum (il a commencé ou entrepris cette église) indiquent clairement ce sens. Dès lors, cette présieuse inscription précieuse inscription préciserait tout à la fois et l'origine et la date de l'église.

Cette église a l'originalité d'être l'une des rares de la région a avoir conservé ses peintures murales, son mobilier et ses nombreux éléments décoratifs, tels qu'ils ont été mis en place au siècle dernier.

L'église reste ouverte aux visiteurs de passage, n'hésitez pas à pousser les portes...